Pourquoi ce pays? nous a-t'on souvent demandé. D'abord parce que justement il n'est pas beaucoup connu et qu'il vient de s'ouvrir au tourisme. C'est aussi un pays chargé d'histoire et puis il y a aussi le souvenir de Radio Tirana.
Voilà donc que ce 13 juillet (ce n'était pas un vendredi!!) coup de baguette magique ou coup de bol et nous voilà partis pour l'Albanie que nous cherchions à découvrir depuis 2 ans sans succès car les voyages ne partaient pas du fait du peu d'inscriptions.
Arrivés à Tirana à 11h15, dans un aéroport tout neuf mais zut! flûte!! pas de guide, personne ne nous attend....
Après un coup de fil à Illir, notre guide, celui-ci nous assure qu'il viendra nous chercher vers 14h30 car un autre participant est aussi attendu à cette heure là.
Non alors nous en profitons pour changer nos deniers en Leks et manger un morceau.
Cela nous permet d'attendre le groupe qui arrive enfin avec Illir.
Nous ne serons que cinq la première semaine et trois la seconde, autant dire qu'il s'agit presque d'un voyage personnalisé.Les présentations faites et après quelques cafés, Illir nous annonce le programme: ce sera d'abord direction vers le Nord de l'Albanie mais pas dans le sens prévu par le programme.Qu'à cela ne tienne, l'essentiel du voyage réside aussi dans l'imprévu!!!.
En route pour le Nord...
Donc direction Shkodër (prononcer Shkrodra).
Quelle histoire cette ville...
Oui quelle histoire cette ville.!!!!.. L'arrivée des romains en 168 avant Jésus Christ marque la fin du royaume Illyrien. Ensuite domination byzantine, seconde moitié du IVsiècle puis les barbares la dévaste. Les slaves l'occupent de 1040 à 1355. Milieu du 14eme siècle, c'est au tour des Balshaj (seigneurs albanais) de l'occuper. En 1396, ils vendent la ville à Venise qui l'abandonna à Suleyman Pacha en 1478. Cela marque le début de l'occupation ottomane qui durera cinq siècles.
Au XVIIIe siècle (1757), la cité devient la capitale d'un pashalik: territoire gouverné par un pacha semi-indépendant par rapport au pouvoir ottoman en place.En 1831, fin du pouvoir pashalik.
Entre 1876 et 1912 soulèvements pour l'indépendance, puis les Serbo-Monténégrins assiègent la ville jusqu'en 1913. Les Italiens arrivent en 1939, et en novembre 1943, la ville passe sous contrôle allemand. Elle est enfin libérée le 29 novembre 1944!!
Ancienne capitale du roi Illyrien Gentius (IIIème siècle avant J.-C) et aujourd’hui principale ville du nord de l'Albanie (120 000 habitants).
Une petite ballade au centre de Shkodër s'impose : rue piétonne, mosquée Ebu Bekr.
Pendant ce temps ,il faut mentionner qu'IIlir faisait également ses reportages qui passeront plus tard à la télévision albanaise, sur la vie quotidienne des gens (et sur nous aussi en train de voyager).
Ensuite après un repas à l’hôtel Panorama où nous fêtons l’anniversaire d’Illir, nous partons à Tirana où déjà s’achève la première semaine.
Le lendemain matin avant de retrouver Illir nous faisons un tour sur le marché: on y trouve fromages , oeufs , légumes , poissons , tabac
Au XVIIIe siècle (1757), la cité devient la capitale d'un pashalik: territoire gouverné par un pacha semi-indépendant par rapport au pouvoir ottoman en place.En 1831, fin du pouvoir pashalik.
Entre 1876 et 1912 soulèvements pour l'indépendance, puis les Serbo-Monténégrins assiègent la ville jusqu'en 1913. Les Italiens arrivent en 1939, et en novembre 1943, la ville passe sous contrôle allemand. Elle est enfin libérée le 29 novembre 1944!!
Ancienne capitale du roi Illyrien Gentius (IIIème siècle avant J.-C) et aujourd’hui principale ville du nord de l'Albanie (120 000 habitants).
Une petite ballade au centre de Shkodër s'impose : rue piétonne, mosquée Ebu Bekr.
A deux kilomètres de la
ville se trouve la puissante citadelle de Rozafa perchée sur
la colline Tepe fondée par les
Illyriens et rebâtie par les Vénitiens et les Turcs. Suivant la légende, la
forteresse devrait son nom à une femme qui y aurait été emmurée en offrande aux
dieux. La citadelle offre un splendide panorama sur Shkodra et la campagne
environnante et nous avons la chance d'assister au coucher de soleil.
Ensuite,nous avons dîné au bord du
lac dans un village de pêcheur d’une excellente carpe à la sauce tomate
accompagné d’un vin blanc fruité et passé la nuit à Shkodër dans notre petit hôtel avec
bungalows en bois et salle de bains
intégrée. Quel confort pour notre première nuit.Il va s'en dire que les autres nuits furent toutes aussi confortables.
Le lendemain c’est le départ
pour la vallée de Theth , un long voyage nous attend car la route
goudronnée va vite s’arrêter pour faire place à une piste pendant de longs kilomètres. Heureusement le
4x4 est adapté au terrain !! et nous sommes bien secoués comme les bouteilles d'un soda connu!!!
Il n’y a pourtant que 80km
jusqu’au village de Theth depuis Shkodër mais c’est 4h de trajet avec travaux sur la piste en prime.
Nous nous arrêtons au col de
Thertores,1630 m d’altitude pour faire une petite ballade dans les pâturages.
Rencontre avec les bergers,
nous goûtons le fromage , admirons la belle flore de montagne gentianes bleue ,
gentiane acaule etc., montons dans la montagne à un col où passait le sentier
des moutons, redescendons voir des abris préhistorique, la pluie survient mais pas
pour longtemps et retour à la voiture pour plonger dans la vallée de Theth
(c’est un parc national) .
Pendant ce temps ,il faut mentionner qu'IIlir faisait également ses reportages qui passeront plus tard à la télévision albanaise, sur la vie quotidienne des gens (et sur nous aussi en train de voyager).
Grâce à sa notoriété, beaucoup de portes nous ont été ouvertes.
Le bourg ne compte plus qu’une
quinzaine d’habitants, l’activité touristique commence à s’y développer.
Arrivée à notre guesthouse,
ancienne maison équipée de plusieurs chambres avec salle de bain ,confortables
et sentant le bois.
Le village est divisé en quartier , nous sommes dans le
Gjelaj je crois. Après l’installation nous partons à la découverte des lieux et des
maisons traditionnelles bien conservées - car le village était un lieu de
villégiature sous le régime communiste- nous passons devant l'église reconstruite, nous nous arrêtons au petit bar
au pied de la prison où se réfugiait les hommes concernés par la vendetta.
Le dîner en montagne est
composé d’une soupe, de salade concombre, tomates, olives, oignons, fromage,
viande ou pizza , gâteau ou fruits.
Nous
restons deux nuits.
Le lendemain lundi nous
descendons en 4x4 vers un petit village d' où démarrera notre ballade.
Sur le chemin visite d’un
moulin à eau où les paysans font leur farine .
Illir gare le 4x4 devant une maison (où à priori il est aussi bien connu) pour boire un café accompagné de Raki et discuter le boutd'gras avec la famille: enfin pour nous c'est un peu limité la conversation.
Illir gare le 4x4 devant une maison (où à priori il est aussi bien connu) pour boire un café accompagné de Raki et discuter le boutd'gras avec la famille: enfin pour nous c'est un peu limité la conversation.
C’est également la saison
des mirabelles et des prunes , il y en a plein les arbres, nous nous
régalons.
Bon eh bien il faut
néanmoins faire la ballade, donc départ jusqu’à une cascade , la ballade est
fort jolie le long d’un torrent .Il fait très chaud. Comme il n'y a plus de pont à un endroit vu qu'il a été emporté lors de l'hiver précédent , nous traversons pieds nus , l'eau est bien fraiche mais les cailloux glissants. A chaque fois je me dis que je devrais toujours prévoir une paire de chaussures d'eau (car on nous fait toujours le coup!!) mais cela alourdirait encore mon sac....
Au retour arrêt dans un café
non loin d’un vieux pont où se pratique la baignade. Le frigo est justement
dans le torrent. Les boissons sont toutes à 100 leks ce qui simplifie grandement la
comptabilité.
Le jour d’après,
mardi , c’est le passage de la
vallée de Theth à celle de Valbona (7h de marche et 1000 m de dénivelé) pour
les plus courageux. Moi je prends le 4x4x car je ne suis pas sûre de tenir le
coup avec mon pied qui déjà me fait mal à la fin de chaque journée. Donc je
profite des reportages d’Illir pour faire quelques photos des petites vendeuses de myrtilles.
Arrivée après nos
randonneurs car la route est longue en voiture .Valbona c’est le Chamonix
Albanais, la station mais sans les équipements et les boutiques de luxe.
Diner de soupe et de truite
et pastèques et hôtel confortable.
Mercredi
,montée dans les alpages de Kucaj, la ballade est agréable et monte rude.
Mais au retour Illir avait négocié le goûter :un byrek dans une ferme. Le byrek : la grande spécialité albanaise, faite d’une pâte (feuilletée pour le byrek citadin) garnie d’herbes de montagne (ou d'épinards en ville): un délice!!! Le tout arrosé de Raki. Nous avons goûté au délicieux fromage blanc et miel et à de la vraie crème fraîche.
Nous n'en pouvons plus, mais le soir nous avons néanmoins remangé de la truite et de la soupe.
Mais au retour Illir avait négocié le goûter :un byrek dans une ferme. Le byrek : la grande spécialité albanaise, faite d’une pâte (feuilletée pour le byrek citadin) garnie d’herbes de montagne (ou d'épinards en ville): un délice!!! Le tout arrosé de Raki. Nous avons goûté au délicieux fromage blanc et miel et à de la vraie crème fraîche.
Nous n'en pouvons plus, mais le soir nous avons néanmoins remangé de la truite et de la soupe.
Jeudi, lever à 4h du matin car nous
sommes en partance pour une croisière : la descente de lac de Koman
jusqu’à Fierze (3h de bateau). C'est magnifique avec le lever du soleil, les reflets des montagnes dans l'eau et l'activité qui règne à bord.
Les arrêts sont fréquents pour prendre , hommes femmes enfants ,une chèvre qui allait être vendue dans un marché et qui avait été solidement attachée, ballots et bidons et même une machine à laver qui fera le voyage confortablement installée à l'avant .
Ensuite nous prenons le car jusqu’à un village
où Ilir nous récupérera quelques km plus loin.Le conducteur avait été prévenu et il suffit de prononcer le nom magique d'Illir pour que tout se passe bien. Donc IIlir nous attend pour nous emmener à Krujë (prononcer Kruja). Nous y resterons deux nuits. Notre hôtel c'est l'hôtel Panorama avec chambres confortables et vue sur la ville. En plus il est situé à deux pas du vieux bazar et de la citadelle.
Nous avons donc quartier libre , direction la citadelle où nous visitons le musée ethnographique dans une jolie maison d'époque ottomane construite en 1794 et qui appartenait à la famille Toptani.
Ensuite direction le Tekke de Dollma, lieu saint car la ville est une ville sainte de religion Bektashiste. Le père c'est le baba qui est nommé par le Dédé (grand père). Construit en 1789, nous sommes accueillis par un gentil monsieur tout heureux de nous faire visiter son domaine.De la terrasse nous avons un très belle vue sur la ville.
Nous avons donc quartier libre , direction la citadelle où nous visitons le musée ethnographique dans une jolie maison d'époque ottomane construite en 1794 et qui appartenait à la famille Toptani.
Ensuite direction le Tekke de Dollma, lieu saint car la ville est une ville sainte de religion Bektashiste. Le père c'est le baba qui est nommé par le Dédé (grand père). Construit en 1789, nous sommes accueillis par un gentil monsieur tout heureux de nous faire visiter son domaine.De la terrasse nous avons un très belle vue sur la ville.
Nous repassons par le vieux
bazar acheter cartes postales et timbres et trouver un bistro doté d’une belle
vue pour boire une bière.
Nous avons mangé du Tavë
Kosi à base de yaourt ,œufs, mouton,
riz cuits au four sous l’œil du gros nounours dans la salle à manger.
C'est pas le tout de ne faire que manger mais le lendemain ,vendredi, ascension de la montagne au dessus de Kruja pour visite d’un autre Tekke bektashiste. Ici a vécu un Saint des Bektâchî « Sari Salltik ». nous visiterons la grotte qui servait d'abri à ce Saint.
La montagne semble impressionnante vue d’en bas, mais le sentier est large et monte en lacets.
La montagne semble impressionnante vue d’en bas, mais le sentier est large et monte en lacets.
Ensuite après un repas à l’hôtel Panorama où nous fêtons l’anniversaire d’Illir, nous partons à Tirana où déjà s’achève la première semaine.
Nous nous installons dans notre hôtel ,
l'hôtel Lugano et ensuite départ pour une visite en voiture de la ville avec Illir pour découvrir les différents quartiers du centre et nous lui demandons où se trouvait Radio Tirana…
Notre couple de sympathiques bretons ne seront pas avec nous pour la seconde partie du voyage aussi nous
nous retrouvons pour passer la dernière soirée ensemble et manger au restaurant ODA
à l'ambiance ottomane.
Le lendemain matin avant de retrouver Illir nous faisons un tour sur le marché: on y trouve fromages , oeufs , légumes , poissons , tabac
Nous
serons donc 3 pour terminer notre périple.
En route pour le Sud
....Le lendemain Ilir nous a donné RV à 11h avec un 4x4 très confortable, seconde semaine et changement de programme, direction l’Est vers le lac Ohrid (formé il y a 4 millions d’année et lac le plus profond des Balkans jusqu’à 300 m). En chemin arrêt près d’un pont génois, et d’un site préhistorique gardé par un paysan tout heureux de nous faire découvrir son site.
En route pour le Sud
....Le lendemain Ilir nous a donné RV à 11h avec un 4x4 très confortable, seconde semaine et changement de programme, direction l’Est vers le lac Ohrid (formé il y a 4 millions d’année et lac le plus profond des Balkans jusqu’à 300 m). En chemin arrêt près d’un pont génois, et d’un site préhistorique gardé par un paysan tout heureux de nous faire découvrir son site.
C’est également la découverte de la campagne albanaise avec ses collines .
Puis direction Lin, un village de pêcheur situé au bord du lac Ohrid, nous marchons à pied dans le village et montons jusqu’à une chapelle mais le lieu est fermé , ce qui est à voir ce sont des mosaïques mais elles sont recouvertes de sable, Illir qui connait tout le monde, fait ses reportages et nous arrivons a échanger un peu avec les habitantes, mais la barrière de la langue est bien là.
Le temps de boire une bière au bord du lac (une Korça).
et ensuite direction Pogradec où nous allons dormir. Nous dormons dans un ancien hôtel d’état construit en 1975, l’hôtel Enkelana .Nous mangeons une pizza sur la terrasse de l’hôtel au bord du lac où se retrouvent les albanais pour passer leur soirée du samedi à manger et danser.
Le lendemain direction Korçë (Korça), mais avant nous faisons un détour par le lac Prespa au cœur d’un immense parc naturel réparti entre trois pays l’Albanie, la Grèce et la Macédoine et passons dans un village dont je ne sais pas le nom , la route s’arrête près d’une maison , et dans cette maison un mariage , Illir s’étant fait reconnaitre , nous restons quelques instants à voir les danses et écouter la musique.
Enfin nous arrivons à Korça où nous visitons le musée national d’art médiéval qui possède la plus riche collection d’icones d’Albanie (7000 œuvres du V siècle au XIX siècle)
Il a ouvert en 1980 et est devenu un centre d’expertise dans la conservation et restauration des icônes. En plus des icones le musée présente des objets de culte dont une iconostase du X siècle.Direction ensuite vers le centre pour voir la cathédrale de la résurrection du Christ construite en 1992.
Korça est donc aussi célèbre pour sa bière que nous avons largement gouté tout au long du séjour. Nous prenons notre repas dans un petit troquet puis départ pour Voskopojë (Voskopoja).
C'est donc une belle ballade qui nous conduit vers le monastère St Jean le précurseur(St Prodhromi),
puis à travers la forêt vers une église aux belles fresques(St Georges) dans un petit village (Vithkuq?)
Après 4h de marche et avant l’orage qui fait plus que menacer, nous rentrons dans notre auberge et nous nous restaurons d’une soupe et d’un poulet au riz fort délicieux.
Une bonne nuit et le lendemain nous partons pour Kaméniça ,site archéologique important , pour voir le tumulus datant du13ème siècle avant JC: 400 tombes et 3500 objets archéologiques ont été trouvés puis nous continuons sur une très jolie route avec des montagnes, des gorges , nous nous arrêtons dans un havre de paix pour manger une truite pêché sous nos yeux.et ensuite direction vers les bains romains (les bains de Benje) où nous tremperons un peu. Ce sont des vasques naturelles sensées guérir la peau ou l’estomac et nous passerons la nuit dans une petite pension. Nous ne croisons pas beaucoup de touristes.
Le lendemain c’est la journée à Gjirokastër (Gjirokastra). C’est plutôt une ville musée.
Il y a la citadelle, la vieille ville avec ses rues pavées, ses maisons de style ottomanes (domination turque en 1417, puis en 1822).
Haut lieu de la résistance albanaise pendant la seconde guerre mondiale, c’est la ville natale d’Enver Hoxha et d’Ismaël Kadaré, l’écrivain.
La citadelle, permet d’avoir une belle vue sur la ville et les alentours.
Nous visitons le musée ethnographique installé dans l’ancien musée Enver Hoxha qui dirigea l’Albanie de 1945 à 1985.
Ensuite nous nous arrêtons dans le parc archéologique de Butrint. Magnifique site où les découvertes sont encore nombreuses. Les vestiges sont bien conservés, ils datent du V ème siècle au VII ème siècle après JC .Puis la ville fut le théâtre d’occupations successives illyriens , grecs, romains , byzantins, vénitiens, français...nous déambulons de temple en basilique via le théâtre, les thermes ,le baptistère, et pour finir au musée du site.

La vue autour de Butrint coté terre est magnifique surtout avec les couleurs de fin de journée.
Vers 20h c’est l’arrivée à Sarandë (prononcer Saranda), à l’hôtel Nertili. La ville est coincée entre montagne et mer ,c’est un entassement anarchique d’immeubles car c’est une station balnéaire à la mode. Sarandë est en face de l’ile de Corfou. Heureusement nous n’y resterons qu’une nuit.
Le lendemain nous partons en direction de Vlorë , mais d'abord nous montons au château de Saranda pour bénéficier de la vue plongeante sur la ville et ses environs.
Ensuite par une petite route de montagne, nous arrivons à flanc de montagne dans un petit village (comme les petits villages corses) un bistro, des ruelles,des lauriers roses,
et avec Illir qui connait tout le monde, nous sommes rentrés dans une maison chez une vieille dame pour voir la vue depuis une terrasse.
Nous passons ensuite par la forteresse d’Ali Pasha de Teppelena édifiée au 19 ème siècle pour ensuite bifurquer sur une toute petite route à travers la montagne pour visiter l’Eglise des diables.
Nous rejoignons le col de Llogara à 1000 m d’altitude où avant la ballade nous nous restaurons de la soupe du chauffeur , une soupe de costauds, riz et salade.
Nous prenons un sentier pendant quelques heures et nous pouvons admirer le panorama entre la mer et la montagne Cikka.
Juste avant Vlora c’est pause baignade, malheureusement la plage est une plage de galets !! Mais nous avons la chance d’avoir un magnifique coucher de soleil.
Puis nous sommes hébergés dans l’appartement d’Illir avec vue sur mer. Belle soirée face à la mer et à une petite île.
Le lendemain nous prenons la direction de Fier pour nous rendre à Appolonia, site archéologique. Il fait une chaleur épouvantable !!!
Appolonia est un des plus grand parc archéologique de l’Albanie (80 hectares) fondée vers 600 avant JC sur les territoires des Taulanti une des plus grandes tribus d’Illyrie. La ville abritait jusqu’à 60 000 personnes. Le site est situé sur une colline. Les premières fouilles remontent à la première guerre mondiale (entreprises par des autrichiens, puis se poursuivent entre les deux guerres sous la direction de Léon Rey puis les italiens, ensuite dans les années 58-60 une mission albano soviétique, après 60 une mission albanaise et ensuite par Pierre Cabanes apres 1991.
Nous déambulons sur les différents points importants dont le monument des Agonothètes, l’Odéon, rencontrons des tortues , un archéologue en plein travail ,buvons un coup au sommet de la colline et redescendons vers le monastère Sainte Marie bâti au XIIème siècle ,et aujourd’hui musée. Puis nous mangeons des cuisses de grenouilles, eh oui il n’y a pas que dans la Dombes !!
Appolonia est un des plus grand parc archéologique de l’Albanie (80 hectares) fondée vers 600 avant JC sur les territoires des Taulanti une des plus grandes tribus d’Illyrie. La ville abritait jusqu’à 60 000 personnes. Le site est situé sur une colline. Les premières fouilles remontent à la première guerre mondiale (entreprises par des autrichiens, puis se poursuivent entre les deux guerres sous la direction de Léon Rey puis les italiens, ensuite dans les années 58-60 une mission albano soviétique, après 60 une mission albanaise et ensuite par Pierre Cabanes apres 1991.
Après la visite impromptue d’un bunker d’Enver Hoja, direction Berat et sa citadelle. Berat est l’une des plus anciennes villes d’Albanie. Les premières traces d’occupation sont datées de 2600 à 1800 av. J.-C. On a retrouvé des céramiques datant des VIIème ou VIème siècles av. J.-C. Les habitants de Berat furent d’abord appelés Illyriens, puis Arbër et enfin Albanais.
Le château avec un premier système de fortifications est édifié dès le milieu du IVème siècle av. J.-C. La cité illyrienne se développa sous sa protection.
Dans l’Antiquité, Berat est nommée Antipatreia, et c’est un centre fortifié capable de résister un temps aux légions romaines. La cité est mentionnée par Polybe et Tite-Live. Elle est nommée sur la liste des places fortifiées de l’empereur Justinien. Pendant la période byzantine, en 533, Berat prend le nom de Pulcheriopolis, d’après l’impératrice byzantine du Vème siècle, Pulchérie. Elle se développe au sommet de la colline. Le château et les fortifications sont reconstruits.
Au Moyen Âge, la ville passe sous la domination bulgare (860-1018) et prend de l’importance. Le nom de Berat est mentionné pour la première fois en 1018. À partir de la période des croisades, Berat connaît diverses puissances tutélaires, notamment celles des Angevins, des Serbes et des princes Muzakaj. Le système fortifié est en grande partie reconstruit, au XIIIe siècle, dans sa forme générale actuelle dont de nombreux éléments sont conservés.
Aux XIIIe et XIVe siècles trois églises importantes sont édifiées : Sainte-Marie Vllaherna, la Sainte-Trinité et Saint-Michel. La ville comporte alors un système de citerne remarquable.
Berat est occupée par les Ottomans au début du XVe siècle. La ville connaît alors des modifications importantes : ses fortifications sont réparées et de nouvelles tours sont édifiées pour les renforcer. Elle fait durablement partie de l’Empire ottoman et connaît alors une longue période de paix et de prospérité. Placée sur une importante voie de communication, entre la capitale et la mer Adriatique, elle se développe au-delà des fortifications. Ses quartiers se fixent dans leur forme actuelle : Kala (le château), Mangalem et Gorica sur la rive opposée. Les communautés d’habitants construisent de nombreuses mosquées, dont plusieurs sont remarquables par leur architecture (mosquée au dôme de plomb, mosquée Teqeja Helvetive).
La période est marquée par une tolérance religieuse remarquable et une conservation de l’héritage chrétien orthodoxe au sein d’une importante population musulmane. Les arts chrétiens comme l’enluminure et l’iconographie se développent (école d’Onufri, XVIème siècle), la cathédrale orthodoxe est restaurée (XVIIIème siècle).
Après le soulèvement contre les Turcs en 1834, le château de Berat fut endommagé et perdit ses fonctions défensives. Néanmoins, il a conservé une part importante de sa structure historique.
Jusqu’en 1961, Berat resta pratiquement inchangée. La ville historique fut alors reconnue comme un patrimoine important par le gouvernement albanais.
Le premier arrêté de protection du gouvernement albanais remonte au 16 octobre 1948 sous forme d’une liste de monuments de valeur nationale. Pour Berat, elle comprenait : le château, le pont sur la rivière Ossum, quatre églises et une mosquée.
En 1961, le décret du 2 juin a déclaré Berat centre historique national et ville-musée et étend la liste des sites protégés.
En 1965, la création de l’Institut des monuments culturels d’Albanie a permis la mise en place d’un programme annuel d’entretien et de restauration des monuments de première catégorie. Il est sous la responsabilité d’architectes et il est basé sur le respect des directives de la Charte de Venise. Dans ce cadre, la consolidation et la restauration de nombreux monuments de Berat ont été effectuées, incluant le château, les monuments religieux, la conservation des fresques.
La préservation et la conservation des monuments de Berat a cependant connu un passage à vide durant les années 1990 de la transition politique. Un véritable projet patrimonial pour la ville n’a vraiment été repris que depuis deux à trois ans. Un plan à cinq ans a été mis en place pour 2007-2011, par l’Institut des monuments culturels.
Nous visitons le musée iconographique d’Onufri célèbre peintre albanais du XVIème siècle, dans l’église de la dormition de la vierge (bâtie en 1797) il y a une belle iconostase sculptée en bois datant de 1806.
Le château avec un premier système de fortifications est édifié dès le milieu du IVème siècle av. J.-C. La cité illyrienne se développa sous sa protection.
Berat est occupée par les Ottomans au début du XVe siècle. La ville connaît alors des modifications importantes : ses fortifications sont réparées et de nouvelles tours sont édifiées pour les renforcer. Elle fait durablement partie de l’Empire ottoman et connaît alors une longue période de paix et de prospérité. Placée sur une importante voie de communication, entre la capitale et la mer Adriatique, elle se développe au-delà des fortifications. Ses quartiers se fixent dans leur forme actuelle : Kala (le château), Mangalem et Gorica sur la rive opposée. Les communautés d’habitants construisent de nombreuses mosquées, dont plusieurs sont remarquables par leur architecture (mosquée au dôme de plomb, mosquée Teqeja Helvetive).
Après le soulèvement contre les Turcs en 1834, le château de Berat fut endommagé et perdit ses fonctions défensives. Néanmoins, il a conservé une part importante de sa structure historique.
Jusqu’en 1961, Berat resta pratiquement inchangée. La ville historique fut alors reconnue comme un patrimoine important par le gouvernement albanais.
Le premier arrêté de protection du gouvernement albanais remonte au 16 octobre 1948 sous forme d’une liste de monuments de valeur nationale. Pour Berat, elle comprenait : le château, le pont sur la rivière Ossum, quatre églises et une mosquée.
En 1965, la création de l’Institut des monuments culturels d’Albanie a permis la mise en place d’un programme annuel d’entretien et de restauration des monuments de première catégorie. Il est sous la responsabilité d’architectes et il est basé sur le respect des directives de la Charte de Venise. Dans ce cadre, la consolidation et la restauration de nombreux monuments de Berat ont été effectuées, incluant le château, les monuments religieux, la conservation des fresques.
La préservation et la conservation des monuments de Berat a cependant connu un passage à vide durant les années 1990 de la transition politique. Un véritable projet patrimonial pour la ville n’a vraiment été repris que depuis deux à trois ans. Un plan à cinq ans a été mis en place pour 2007-2011, par l’Institut des monuments culturels.
Puis un tour par l’église de la Trinité que nous ne visitons pas mais où des mariés se prennent en photos.C'est un beau point de vue au dessus de la ville.
Nous passons par la mosquée rouge et descendons vers notre hôtel Bujtina Kodiket Rr.Kostaq Stefa Belle :découverte de notre chambre des 1000 et une nuits , agréable diner sur une terrasse dans la ville.
Le lendemain après un bon petit déjeuner (pêches rôties à la confiture) découverte des deux quartiers Mangalem et Gorica.
Mangalem (autrefois le quartier musulman de la ville)nous au pied de la citadelle et Gorica (quartier chrétien) de l’autre coté du fleuve Ossum
Nous sommes passés sur le pont Kurd Pasha construit en 1780 où la légende stipule que pour calmer la colère d’un mauvais génie qui s’opposait à la construction du pont on aurait enfermé une femme dans un réduit aménagé dans la première pile du pont.
Pour revenir vers le quartier de Mangalem nous sommes passés sur un pont plus récent où la vue nous permet d’admirer les belles maisons de ce quartier .
C'est de ce point de vue que nous trouvons le surnom de la ville justifié :la ville aux 1000 fenêtres.
Le voyage se poursuit sur Durres, deuxième ville d’Albanie,, ville balnéaire mais chargée d’histoire .C’est un port important depuis l’antiquité. économie basée sur la pêche chimie, machines agricoles, manufacture de tabac, tourisme. Beaucoup d’immeubles jalonnent les avenues que nous empruntons.La ville donne l’impression d’avoir poussée en désordre. Ce n’est pas la plus belle ville d’Albanie. Il nous faut un certain temps pour rejoindre l’amphithéâtre.
Mangalem (autrefois le quartier musulman de la ville)nous au pied de la citadelle et Gorica (quartier chrétien) de l’autre coté du fleuve Ossum
Nous sommes passés sur le pont Kurd Pasha construit en 1780 où la légende stipule que pour calmer la colère d’un mauvais génie qui s’opposait à la construction du pont on aurait enfermé une femme dans un réduit aménagé dans la première pile du pont.
Petit retour arrière, la ville fondée en 627 avant JC par des colons grecs était appelée Epidamnus , devenue illyrienne au IVème siècle av JC puis prise par Rome au IIème siècle av JC elle prend le nom de Dyrrachium : tremblement de terre, pillage par les Ostrogoths(478),occupation par les bulgares (989),incendie par les normands (1185),prise ensuite par Venise, Byzance, Charles d’Anjou, les Serbes,les Vénitiens et les ottomans de nouveau .En 1914 ce fut la capitale de l’Albanie, elle subit encore un tremblement de terre en 1928.Puis elle se développa sous le règne du roi Zog jusqu’à aujourd’hui.
Là encore une très belle découverte ce voyage non seulement par ces paysages magnifiques mais aussi gràce à un guide hors du commun!!
Nous visitons l’amphithéâtre découvert en 1966.Il fut construit au IIème siècle.Sa longueur est de 120m, les gradins ont disparus mais il reste une chapelle byzantine et une mosaïque.
Nous sommes allés déjeuner au bord de la mer avant le retour vers Tirana.
A Tirana , nous visitons le musée national historique, cela nous prend une bonne partie de l’après midi , il y a même un homme important qui le visite en même temps que nous, oui important car entouré d’un aréopage et de personnel de sécurité.
Après avoir pris un pot sur une terrasse de café et un rapide tour dans Tirana , nous dînons de nouveau à Oda et nous nous préparons au retour vers la France le lendemain.
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